Santé et bien-être

De L’Exode Du Vétérinaire, Les Grandes Villes Sont Les Plus Choyées

Un simple constat suffit pour confirmer l’exode du vétérinaire de la campagne vers la ville. Ils sont de plus en plus nombreux à fuir la nature et la tranquillité pour s’installer en milieu urbain. Que se passe-t-il exactement ? De nombreuses questions titillent les observateurs qui souhaitent obtenir des réponses.

Le monde a changé, et les hommes avec lui

Le vétérinaire souligne un fait d’envergure, les citadins s’attachent de plus en plus aux animaux. Au Canada, une personne sur deux cents possède un animal de compagnie. C’est un nombre important si on tient compte de la démographique actuelle. Le dernier recensement de 2012 estime le nombre de la population à 8 054 756, plus de 75 % sont des citadins. Autrement dit, une majorité des clients se trouvent dans les villes. Cette raison peut expliquer l’engouement des médecins des animaux à déserter les campagnes. Sinon, il n’y a plus que les chiens et les chats qui sont domestiqués et apprivoisés. Même les animaux de rente deviennent des animaux de compagnie à l’exemple du lapin ou du cochon. Au final, le monde a bien changé.

La ville est riche en infrastructure

L’attachement des citadins aux animaux n’est pas la seule raison de cet exode. Toujours selon le vétérinaire, l’existence de moult infrastructures est également en cause. Il va sans dire qu’il est presque rare de rencontrer un hôpital pour animal en campagne, ce qui n’est pas le cas en ville. À titre d’exemple, la ville de Montréal compte plus d’une dizaine d’hôpitaux pour animal hormis les cliniques et les centres de soins. Il faut admettre qu’en ville, le médecin dispose de plus de moyens pour soigner ses patients. Dans la foulée, de nombreuses installations lui permettent d’approfondir ces études. Bien sûr, cet argument est plus ou moins discutable en ce sens où un praticien ne devrait pas choisir d’endroit pour pratiquer.

Quand l’argent est l’enjeu

Qui dit marché, dit rentabilité. Le vétérinaire a pour mission de veiller sur la santé des animaux. Son métier reste toutefois sa principale source de revenus. Compte tenu du fait que la majorité des clients se trouvent en ville et qu’en plus il peut exercer un métier d’enseignement, ce dernier ne peut tourner le dos à la possibilité d’augmenter son portefeuille. Mais est-ce que le vétérinaire gagne plus sa vie en ville qu’en campagne ? Ce médecin touche au minimum 3 000 dollars mensuel, ce salaire peut être multiplié par cinq lorsqu’il est propriétaire d’une clinique. Mais la chance d’en posséder reste réduite en ville à cause de la concurrence et l’existence des cliniques (regroupant de nombreux médecins). Quoi qu’il en soit, le tarif pratiqué est également différent. Sur ce point, la ville prend l’avantage.

Chaque vétérinaire a ses affinités

Le vétérinaire est un médecin particulier. Contrairement à ses confrères, il porte plusieurs casquettes et effectue différentes tâches. Tantôt, ce dernier peut être dentiste, tantôt il peut être chirurgien. Lorsqu’on est vétérinaire, on s’occupe de tout. Bien sûr, la spécialisation existe également dans cette discipline. Le praticien peut majorer dans le soin d’un animal en particulier, par exemple, les bovins. À vrai dire, les animaux à soigner en ville sont bien différents de ceux à traiter en campagne. La ville est le berceau des animaux domestiques comme les chiens et les chats tandis que la campagne est le champ des animaux de rente. Pour le vétérinaire, il s’agit alors d’un choix personnel reposant sur ses affinités. Est-ce que dernier préfère les animaux domestiques plutôt que les animaux de la ferme ? Chacun a sa réponse.

En somme, plusieurs motivations peuvent pousser le vétérinaire à s’installer en ville plutôt qu’en campagne.

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