Les progrès de la médecine ont crédibilisé certaines techniques de soin jusqu’à un moment donné de l’histoire reconnu comme non orthodoxe. Parmi ces pratiques, l’on distingue la physiothérapie. Elle fait partie de ce que l’on appelle les médecines naturelles. Caractérisées ainsi parce qu’elles apportent du soulagement sans passer par la prise de médicaments ou de produits pharmaceutiques. Ces méthodes de traitement innovent, bien que cette innovation soit aussi vieille que l’humanité peut-on affirmer. En fait, ce n’est pas aujourd’hui que les massages ont débuté, encore moins qu’on reconnaisse leur bien fait. Depuis les premières civilisations, des techniques de soin naturel, n’utilisant que des produits issus de l’environnement de tous les jours, se sont développées pour le plus grand bien de la communauté. Or, il est arrivé que soit contestée la crédibilité de ces techniques, surtout lorsque les molécules synthétiques furent leur apparition. Des douleurs, même articulaires, étaient soulagées par la prise des antalgiques, ce qui permettait de croire que l’on est guéri de son mal. Pourtant quelques instants après, les douleurs réapparaissaient, et cette fois-là de plus belle induisant systématiquement l’augmentation de la dose de médicaments. À la longue, c’est une dépendance qui est développée et l’absence de molécule dans l’organisme conduit à des réactions ou des comportements anormaux. La recherche des alternatives a permis la résurrection, en quelque sorte, des méthodes naturelles et le recours au physiothérapeute est devenu une fin en soi.
Si les molécules synthétiques consommées apportent un peu de soulagement, le risque de dépendance est élevé en ce sens que leur durée de vie est limitée dans le corps et elles doivent être éliminées par la suite. Cet état de choses s’explique comme suit : la première raison tient du fait que les médicaments en réalité constituent un poison administré en faible quantité pour une situation ponctuelle. En effet, ce qui n’est pas naturel est par conséquent artificiel et toléré avec difficulté par l’organisme. Cela explique également le fait que la dose soit faible pour une élimination plus rapide. D’ailleurs, il est mentionné sur les notices de produits pharmaceutiques : « en cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien ». Cette mention traduit bien la dangerosité des médicaments. La seconde explication, très liée à la première, est le fait que le corps humain comme d’autres organismes vivants tolère avec beaucoup de difficultés la présence d’intrus en son sein. Ce que l’organisme ne supporte pas, il le rejette d’une manière ou d’une autre. C’est d’ailleurs cela, une des caractéristiques principales des êtres vivant. Aussi le recours aux alternatives apparaît comme impératif. Le physiothérapeute est appelé à substituer le praticien classique dans des situations précises.
Un physiothérapeute est un professionnel de la santé qui reçoit une solide formation académique en sciences, notamment biologiques, avant toute formation pratique ou stage. Il est ainsi amené à travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire où l’on rencontre des médecins, des orthophonistes, des rééducateurs moteurs, des ostéopathes, etc. Ayant pour outils de travail ses mains accompagnées de baumes ou d’huiles spéciales pour le massage, ce kinésithérapeute fera faire des mouvements ou exercera des pressions plus ou moins fortes dans l’optique de réveiller la vitalité d’un organe ne fonctionnant pas bien. Il s’agit pour lui de stimuler toute cellule ou toute fibre nerveuse ou musculaire, car ce sont elles qui favorisent la motricité des différentes parties du corps. Les centres nerveux peuvent envoyer des influx nerveux. Si ceux-ci ne sont pas conduits jusqu’à bon port, alors pas de réaction.
Un physiothérapeute s’attèle au sein d’une équipe quelconque de proposer des alternatives aux maux qui minent les malades. Ces problèmes ne sont pas toujours d’ordre pathologique. Bien des cas relèvent du physiologique. En fait, un dysfonctionnement de l’organisme a plusieurs causes, parmi lesquelles, une origine métabolique. Une fois diagnostiqué, le mal peut rapidement être pris en charge par un spécialiste en physiologie.
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