Maison

Des Vêtements De Travail Pour La Peinture: Mon Nouvel Appartement

Michelle et moi venons tout juste d’emménager dans notre nouvel appartement. C’est l’appartement de nos rêves. On y retrouve un salon, une salle à manger, deux chambres à coucher, un grand espace qui peut servir de boudoir, un bureau où je vais m’installer pour travailler, la cuisine et son garde-manger. Devant, donnant sur l’avenue, un grand balcon où nous aurons une table pour nos déjeuners de soleil. Derrière, un grand jardin, fleuri de mai à octobre.
Le plus drôle est que nous n’avons pas eu besoin de chercher cet appartement. C’est lui qui nous a trouvés. Un voisin qui draguait Michelle lui a parlé de l’appartement de son amie. Celle-ci devait le quitter. Elle allait s’établir en Suisse. Elle avait passé dix ans dans cet appartement et y avait été très heureuse. Elle cherchait maintenant des gens fiables pour reprendre le bail. Nous avons sauté sur l’occasion. Quand le voisin a compris que Michelle allait déménager grâce à lui, il a été bien déçu. C’est la vie.
Avant d’emménager, nous avons eu accès à l’appartement après que la locataire précédente l’ait quitté. Cela nous a permis d’y faire quelques travaux préalables. Il y avait quelques trous à boucher dans les murs, la peinture devait être refaite et les planchers avaient besoin d’être revernis. De prime abord, nous avons considéré engager des professionnels pour faire ce travail. Mais nous nous sommes aperçus que ça nous coûterait très cher. Après tout, la peinture et vernir les parquets, nous pouvions faire cela nous-mêmes. Plein de courage et de détermination, nous avons enfilés nos vêtements de travail et nous nous sommes mis au boulot.
Nous avons commencé par les planchers. J’avais loué une machine à sabler les planchers. Elle était un peu difficile à manier au début. J’avais un peu peur d’abîmer les planchers. Très rapidement toutefois, j’ai réussi à l’utiliser avec finesse. À la fin de la journée, tous les parquets étaient prêts à être vernis.
Ce fut l’étape suivante. Le vernis sentait très fort et il faisait très chaud. Il se crée naturellement un courant d’air dans cet appartement, ce qui est très agréable. Cependant, nous devions tout garder fermé pour qu’il n’y ait pas de poussière qui vienne se déposer sur le vernis frais. Nous étouffions, nous suffoquions. Nos vêtements de travail étaient trempés de sueur. Mais, au bout de quelques heures, les planchers étaient vernis. Il fallait maintenant les laisser sécher quelques jours. Cela nous donnait des vacances et du temps pour laver nos vêtements de travail.
La semaine suivante, nous nous sommes mis à la peinture. La dernière chose que nous voulions, c’était mettre de la peinture sur nos beaux parquets. Nous les avons donc recouverts de toiles de plastique et de bâches. Plus un seul centimètre n’était exposé. Nous pouvions maintenant repeindre l’appartement. Il avait aussi fallu protéger les boiseries qui étaient très belles et n’avaient jamais été peintes, étant simplement vernies.
Nous avons été quelque peu conservateurs dans notre choix de couleur. Nous avons repeint l’appartement avec un blanc cassé qui se marie très bien au teint brun roux des boiseries et au blond des parquets. C’est vraiment de toute beauté. Nous avions très bien réussi notre peinture sans tacher les boiseries et les parquets. Nos vêtements de travail, eux, étaient maculés de peinture.
Ce fut en fin le jour de l’emménagement. Cette fois, nous nous en remettions à des professionnels. Il y avait trop à transporter, en particulier une centaine de caisses de livres. Quelques jours plus tard, nous avions terminé la plus grande partie de notre installation. Il restait encore un peu de décoration à faire, mais dans l’ensemble, nous étions prêts : nous pouvions pendre la crémaillère!

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