Littérature

Jean-Claude Derey le romancier

Né en 1940 à Alep, Jean-Claude Derey a travaillé comme journaliste pigiste indépendant. Mais après une formation en psychologie et un doctorat en ethnologie à l’université de Sorbonne, il commence à sillonner le monde à la recherche d’aventure et de découverte. Très vite, sa passion pour l’écriture prend le dessus et fait qu’en 1980 il publie son premier roman qui aura pour titre, les fous de l’île. A partir de là, Jean-Claude Derey s’est forgé une réputation grandissante dans le monde de la littérature en tant que romancier d’aventure.
Profil écrivain Jean-Claude Derey
C’est en Syrie qu’il vient au monde, mais avide de découvertes et d’aventures il commence très vite à parcourir le monde le cœur et l’esprit ouvert à l’intrigue et au nouveau. Durant une vingtaine d’années de carrière en tant que romancier il a vu la publication de plus de vingt œuvres grâce à des collaborations avec plusieurs éditeurs et maisons d’édition. Ethnologue de formation, Jean-Claude Derey a toujours aimé voyager à travers le monde pour l’explorer en profondeur, comme il a tenu à le souligner lui-même. Ces voyages lui ont permis d’apprendre plus sur d’autres mondes et d’autres civilisations, mais surtout d’étoffer ses œuvres pour offrir à ses lecteurs des aventures riches.
Ainsi, si l’on essaie d’établir le profil écrivain Jean-Claude Derey, c’est un romancier d’aventure. Mais il faut aussi souligner le fait que c’est un écrivain pragmatique, qui use de ses livres pour ouvrir les yeux du reste du monde sur des faits sociaux ou des tragédies humaines qui mériteraient d’être plaidés, et qui restent souvent invisibles aux yeux du monde. Les anges cannibales (éditions du Rocher, 2003), par exemple emporte les lecteurs en Sierra Léone durant la guerre civile, mais le livre porte surtout un regard objectif sur la vie et les conditions déplorables que doivent supporter les enfants de ce pays en dérive.
Plus de vingt romans tous empreints de réalisme
Grand voyageur et explorateur du monde, Jean-Claude Derey a multiplié ses escapades et ses aventures en allant dans plusieurs pays du globe, comme l’Asie du sud-est, l’Afrique ou encore l’Amérique Latine. Depuis quelques années, il a trouvé son havre de paix en Brenne, et entre chaque escapade il s’y retrouve pour imposer les premières lignes de son prochain roman et pour choisir une nouvelle destination. Les romans de cet auteur se distinguent surtout de par leur caractère quasi-réaliste.
L’expérience de journaliste dont dispose cet auteur aux multiples facettes lui permet de mener des enquêtes mais aussi de fouiller dans l’histoire pour trouver les éléments pour son histoire. Aussi, dans plusieurs de ses romans, il sera amené lui même à faire ses enquêtes. Tel est le cas par exemple pour son polar Les enfants du brouillard (Editions Phébus, 2002), qui a été pour lui une façon de plaider l’innocence des deux jeunes chasseurs Mis et Thiennot. Avec un style original et des mots non conformistes, l’auteur sait bien baigner ses lecteurs dans l’environnement réel du récit.

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