J’adore l’avocat. C’est un fruit exceptionnel qui se mange de diverses façons. Moi, j’aime particulièrement manger l’avocat écrasé sur du pain grillé avec dessus du citron frais et de la fleur de sel. C’est un petit déjeuner délicieux. Tout le monde à qui j’en parle trouve que c’est tout simplement magnifique et moi, je suis heureuse. Il y a aussi en salade. Ou tout simplement comme ça, à la petite cuillère. J’ai une amie qui elle le prépare avec des quartiers de pamplemousses roses, un peu d’huile d’olive et du sel. C’est un vrai régal. J’imagine qui si nous prenions la même recette et que nous ajoutions des crevettes, le résultat serait tout aussi appétissant.
Et puis, que dire de la guacamole que l’on mange avec des chips de maïs. Quand il y en a dans un party, il me semble qu’il n’y en a jamais suffisamment. C’est un tord qu’il ne faut pas faire à ses invités. Une grande quantité de guacamole est indispensable. Surtout si vous m’invitez moi. Je sais que ma fille n’aime pas les avocats, mais que présenté écrasé sur du pain grillé avec du citron et du sel, elle pourrait en manger une quantité phénoménale. Alors, je lui présente ainsi et c’est le bonheur.
Par contre, il ne faut pas oublier que l’avocat est aussi une personne qui exerce un métier qui peut s’avérer fort utile à qui en aurait besoin. Quand j’étais enfant, je me questionnais beaucoup sur les humains et sur leur incapacité à tisser des liens harmonieux. La plupart du temps, j’étais si interloquée que je perdais le fil de la réalité au profit d’un monde imaginaire plutôt foisonnant. Bref, j’étais une rêveuse qui détestait voir les plus faibles se faire manger la laine sur le dos par les plus fort. J’ai donc pensé longtemps devenir avocate et faire des plaidoyers comme on en voit dans les films américains. Je me voyais bien distribuant les invectives et clamant de façon poétique l’innocence de mon client et l’injustice dont il subissait les affres. Je voyais des salles bondées de curieux émus aux larmes d’entendre mon discours ponctué de tout ce que la culture peut avoir engendrée en terme de discours humanistes enlevant. J’étais une idéaliste totale. Je le suis encore, mais je ne suis jamais devenue avocate. La question des lois n’est pas une question qui m’intéresse ou me satisfait. Pourtant, il en faut des avocats et des avocates pour protéger la population. J’ai entendu parler d’un avocat qui travaillait dans le communautaire.
Enfin, il y en a plusieurs. Ce sont des personnes qui décident d’avoir un moins grand revenu afin de protéger les plus démunis de la société. J’admire et j’ai beaucoup de respect pour ce genre d’attitude face à la vie. Ce sont en général des personnes pour qui la réussite ne se calcule pas en terme d’argent, mais plutôt en terme d’accomplissement ou de sens accordé aux actions. Pour moi, toute la qualité de la vie réside là. Malheureusement, tout le monde ne pense pas ainsi. Pour plusieurs, le succès se mesure à la quantité d’argent que l’on a et au style de vie que l’on peut s’offrir avec cet argent. Bon, je dis malheureusement, mais la plupart des êtres sont assez satisfaits avec une vie qui correspond à ce que je viens de décrire. L’accumulation de biens ou d’argent semble une préoccupation majeure pour pratiquement tout le monde. C’est pourquoi j’apprécie particulièrement les avocat-e-s qui mettent leurs talents au service du bien-être d’autrui sans le souci d’une gloire économique. L’enrichissement ne devrait pas être un objectif en soi, mais une conséquence d’une posture généreuse envers l’humanité. Enfin, il me semble.
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