Société

Le ciel perpétuellement gris pesait de tout son poids

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  • 10 novembre 2011

Dans un des royaumes visités par les Amberlirims, un personnage périphérique au groupe d’aventuriers se débat entre ses désirs et ses responsabilités…
Cycles des Amberlirims – Visions : 4 – Le Destin d’un Seul
Le second cycle de nouvelles comprend des textes plus longs, qui parlent du futur ou qui quittent le point de vue des personnages principaux pour faire découvrir le monde par d’autres yeux, un monde qui toutefois est marqué par les traces des Amberlirims.
Cette nouvelle traite d’un des personnages rencontrés par les Amberlirims : le Seigneur Xavius.
Ici aussi, les évènements auxquels les Amberlirims prennent part se déroulent en toile de fond, et ont leurs répercussions sur la vie de Xavius.
L’histoire s’étend sur une période plus courte, de la fuite des voyageurs venus de Leandrath vers le Royaume des Elfes, jusqu’à l’ouverture du Portail qui marque la fin de la trame principale, avant les bonds en avant dans le temps des deux premières nouvelles du cycle “visions”.
Voir partie 1 : Introduction – Préface
Le ciel perpétuellement gris pesait de tout son poids sur les hautes tours d’Alcustre, la capitale du royaume de Lavernus.
Une fine pluie tombait, couvrant de perles les vitres du palais, déformant pour les yeux de celui qui la contemplait la longue et morne plaine herbeuse entourant la cité.
Sur la rivière, quelques barges descendaient vers les faubourgs de la ville.
Et sous les pieds du spectateur, de pauvres mes s’agitaient dans les quartiers les plus pauvres.
Quelques fumées s’élevaient au-dessus des toits, avant d’être dissoutes par l’averse.
Rien d’autre ne bougeait.
Le royaume reprenait son souffle.
Loin au sud, la frontière n’était plus qu’un immense marais.
Les troupes de Stygie s’étaient retirées après des semaines d’assaut, laissant derrière elles des montagnes de cadavres et une terre meurtrie, blessée, irrémédiablement teintée de désespoir, tout comme le cœur des soldats survivants, qui avaient dû affronter leurs propres compagnons d’armes revenus d’entre les morts pour se joindre à l’ennemi.
Les armées dépêchées en urgence sur le front étaient maintenant sollicitées pour rétablir les défenses et renforcer les bastions qui avaient été balayés par l’attaque soudaine et imprévisible.
Dans la capitale, Voyante paris le drame avait frappé également.

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