Depuis la création des premières chaussures, il y a environ quatre mille ans avant Jésus Christ, cet accessoire d’habillement a beaucoup évolué. Au départ, nos ancêtres les ont surtout portées pour se protéger du froid, des agressions et des intempéries. Actuellement, elle a, en plus, une vocation esthétique. On peut en trouver une multitude de type et de formes. Les québécois peuvent donc trouver « chaussures à leurs pieds ».
L’embarras du choix devant les variétés de chaussures
On distingue actuellement diverses types et formes de chaussures et l’on ne cesse de créer et d’innover dans ce domaine.
La créativité y a sa place au cœur du désir de l’homme de confort, d’innovation et de mode. Au besoin de se protéger les pieds, s’ajoutait le besoin de l’agréable. Au fur et à mesure, et au gré de ses besoins, l’homme a créé, inventé et amélioré. A coté des chaussures classiques tels que les escarpins, les talons aiguille, les ballerines… pour les femmes et les derbys ou les richelieus pour les hommes, il y a les chaussures adaptés aux besoins des pieds de chacun selon qu’on soit sportif (avec les chaussures de randonnée, les baskets, crampons,…) ou au travail avec des chaussures de sécurité ou simplement qu’on reste à la maison avec les sandales, les tongs les pantoufles ou autres.
L’historique des chaussures du Québec
Le Québec a connu son apogée dans la production de chaussures. Dans les années 1870, jusqu’à la veille de la deuxième guerre mondiale, les chaussures du Québec ont été réputés les meilleures. Elles ont été destinées au marché local dans tout le Canada et celui des Etats-Unis. En 1939, 136 fabriques produisaient environ 135 millions de paire de chaussures. C’était alors le sommet de la production. Cette ascension a ouvert la voie à d’autres industriels notamment dans le domaine de l’emballage (par exemple, la fabrication de boîte de cartons) qui a contribué à l’économie de la province. On a remarqué, à l’époque la prolifération des artisans cordonniers qui faisaient la réputation des chaussures du Québec. Ces artisans faisaient un travail méticuleux et de rigueur.
La situation a changé avec l’avènement de la mondialisation et des importations. En effet, les importateurs asiatiques, défiant toute concurrence ont envahi les marchés de l’Europe, des Etats-Unis et également du Canada. Avec un développement technologique plus poussé, les industries manufacturières ont remplacé les artisans et ont multiplié la production avec un coût amoindri.
Le marché des chaussures au Québec
Le marché actuel des chaussures au Québec est diversifié. L’on constate actuellement la remontée et l’accroissement des importations. Elles proviennent surtout des pays asiatiques comme la Chine et le Vietnam et de l’Italie. En 2008, le coût des importations a atteint les 1,8 millions de dollars et ne cessent d’augmenter.
Mais la production locale n’est pas non plus en reste, même si on a noté une diminution depuis 2004. Québec est le premier producteur de Chaussures au Canada. L’industrie des chaussures est un secteur réglementé, sous le code 3162B dans le système de classification des industries en Amérique du Nord. Y sont surtout produits, les chaussures de sport (y compris les chaussures de golf, de patin…), de travail (bottes et chaussures), pour bébés et enfants ou encore des chaussures spécifiques comme les chaussures orthopédiques.
A coté des industriels, il y a aussi les artisans cordonniers. Ceux là sont ceux qui fabriquent des chaussures sur mesure. Cette profession est régie par le texte 7343.
La consommation en chaussures au Québec
L’indice des prix à la consommation en chaussures au Québec en 2012 a été de 96,9. Elle a augmenté par rapport aux années 2010 et 2011. Il faut dire qu’avec la forte concurrence des importateurs asiatiques, le prix des chaussures a diminué.
Les chaussures pour femmes et la gamme pour enfant sont les plus achetées.
Les chaussures en cuir qui sont faiblement produits au Québec, sont les plus demandées.
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