Les yeux exorbités, Les yeux exorbités

Les yeux exorbités, il comptait inlassablement les secondes, tentant d’apercevoir les corpuscules d’eau s’abattre sur le haut de son visage.
Ils lui semblaient de plus en plus lourds et il était possédé par l’idée qu’ils finiraient par creuser son front.
Souvent il psalmodiait, et finissait par hurler.
Il entama même une conversation avec une araignée, horoscope qui lassée par ses élucubrations, abandonna sa toile, et se dirigea vers le soupirail.
Il ne la revit plus.
Plic… Ploc… Plic… Ploc…
Ploc… Plic…
.
L’eau ne nettoyait pas sa conscience.
Une certaine heure de la matinée… Plic…
Des déjections corporelles tombaient goutte à goutte sur son corps nu…
Ploc… Il hurlait, une araignée sortit de sa bouche et se dirigea vers l’ouverture entre ses cuisses…
Plic… Il recracha une bouillie de ciel sur les recoins de la pièce où s’amoncelaient des jambes, des bras et des crnes… Ploc… Une lumière reptilienne qui coulait du plafond, creusa ses yeux insalubres… Plic… Un bourreau qui louchait,numerologie la tête enserrée dans les remugles, psalmodiait entre deux becquetées de pénombre…
Ploc… Le martyr, encagoulé, avalait des barreaux de bois avec une régularité diabolique… Plic… Des corpuscules de mélasse tombaient des murs exorbités… Ploc… Des visions, séquestrées dans une toile de spasmes… Plic… La gueule de l’étau se refermait toutes les dix secondes… Ploc… Un réservoir à la gueule immonde,astrologie remuant dans la cave, célébrait le supplice… Plic… Des visages sordides, suintaient tristement, horoscope sur des panneaux striés d’écoulements de peau… Ploc… Le soupirail enfourné d’élucubrations et de pourquoi ? insipides… Plic… intervalle des visites de l’impact… Ploc… Des rais intermittents de jour, tarot quand il faisait beau… Plic…
Une conversation… Qui ?…
La porte…
Deux étrangers entrèrent dans la cellule.
Ils observèrent leur « patient » un moment en ricanant.
Ce dernier ne cessait de murmurer : – C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase… C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase… Ha ! Ha !
– Je crois que notre ami n’est plus vraiment parmi nou