Société

Les yeux froids du commandeur Gebryel Xavius Erethnor

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  • 10 novembre 2011

Les yeux froids du commandeur Gebryel Xavius Erethnor étudiaient les lignes tracées par la pluie coulant sur les carreaux.
Au-delà de ces lignes il y avait la cité.
Il préférait l’oublier pour l’instant.
Il ne portait que du noir, costume de selle et tunique élégante, bottes, gants et ceinture de cuir.
L’ensemble était du même noir que les cheveux, courts sur la nuque, affleurant sa bouche à l’avant, qui encadraient son visage fin et ple.
Une légère buée s’échappait de ses lèvres à chacune de ses respirations.
Ses yeux d’un bleu délavé étaient la seule note de couleur dans cet étrange tableau.
Ses appartements, immenses, étaient meublés sommairement.
Un grand lit, un tapis épais sur le sol, des tentures simples et sombres aux fenêtres, une seule armoire, une table de travail, et pour toute décoration un présentoir soutenant une armure d’officier étincelante, ainsi qu’un rtelier d’armes.
Xavius détestait son armure de commandeur.
Malgré les enchantements impressionnants dont elle profitait, elle n’était rien d’autre qu’un costume.
Le Haut Commandeur des Armées du Royaume de Lavernus, l’officier second en rang, immédiatement derrière le roi, aurait préféré conserver son armure de capitaine et mener ses troupes au combat.
Mais la place de cette armure était à l’arrière, bien à l’abri, éloignée de la réalité immédiate de la guerre.
Et il était bien trop jeune pour s’éloigner ainsi de la mêlée.
Il était bien trop jeune pour de nombreuses choses.
De toute l’histoire du royaume, personne n’avait atteint ce poste avant un ge respectable, et il avait l’air encore bien plus jeune que ses vingt-huit ans.
Il occupait cette charge pour une seule raison.
Il était fort. Numerologie Diablement et mystérieusement fort. Le meilleur guerrier de Lavernus. Et dans ce monde livré depuis toujours aux ravages des combats, c’était une valeur appréciable.

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