Il y a une demande de plus en plus forte de pouvoir surfer sur internet de façon anonyme. Cela est dû en partie aux nombreux problèmes de sécurité qui font surface dans les médias depuis ces dernières années. En effet, de nombreux sites internet abusent des utilisateurs qui surfent sur le réseau des réseaux et profitent de plusieurs techniques disponibles afin de tracer les actions de leurs utilisateurs notamment par le biais de malwares et autres. Le fait de surfer par l’intermédiaire d’un site mandataire (dit « proxy » dans le jargon informatique) permet de mettre en place une barrière supplémentaire entre l’utilisateur lambda et le site éventuellement malveillant, car du point de vue du site visité l’utilisateur n’est visible que par son adresse IP (Adresse unique) et la majorité des sites malveillants récupèrent cette adresse IP au moment de la première visite de l’utilisateur et tentent immédiatement d’infecter l’ordinateur de l’utilisateur situé à cette adresse IP.
En utilisant un serveur intermédiaire, comme par exemple Kung-Fu Proxy, l’adresse qui sera visible par les sites visités sera celle du serveur intermédiaire (le serveur mandataire), et donc le site tentera d’infecter le site intermédiaire plutôt que celui de l’utilisateur final.
Bien sûr, ceci n’est pas la seule raison qui pousse les internautes à vouloir surfer de façon anonyme sur internet. Il y a de nombreux autres cas dans lesquels les utilisateurs veulent pouvoir bénéficier d’un accès anonyme, comme par exemple sur un réseau d’entreprise qui surveille en permanence les sites visités par les employés de l’entreprise. Il est possible, en passant par certains serveurs intermédiaires (comme Kung-Fu Proxy), de coder les adresses internet qui circulent sur le réseau d’entreprise. Le serveur distant décodera alors les adresses reçues et la navigation sera cryptée et entièrement transparente pour l’utilisateur. Bien sûr, rien n’exclut une investigation technique poussée, et les administrateurs du réseau pourraient après quelques recherches arriver à décrypter les flux cryptés sur le réseau, mais cela relève de l’investigation technique poussée et il faut vraiment que ces derniers tombent sur un cas sévère d’entrave à la loi pour investiguer aussi loin (dans les cas réprimandés par la loi). La plupart des utilisateurs veulent simplement accéder à des sites comme MySpace, Twitter ou FaceBook en protégeant les informations qu’ils transmettent à ces sites, et cela est réalisable bien sûr par l’utilisation de serveurs mandataires du type « Proxy » (pas tous, attention !).
Des cas récents en Iran ont montré qu’il y avait dans ce pays une forte volonté des Iraniens de pouvoir accéder librement au réseau internet, et de nombreux serveurs proxy ont été utilisés (malheureusement ceux qui ont la main mise sur les infrastructures de communication dans ce pays ont bloqués les accès aux serveurs de proxy un à un). Le site Kung Fu Proxy a subi une baisse de fréquentation Iranienne de 100% en l’espace d’un jour, ce qui démontre clairement le blocage de l’accès à Kung Fu Proxy dans ce pays (néanmons il est toujours utilisé dans ce pays, probablement sur des réseaux non filtrés, mais très peu fréquenté tout de même).
Les serveurs de proxy permettent donc également de débloquer les accès vers les réseaux sociaux sur internet mais aussi les accès vers tout autre site censuré soit par les autorités gouvernementales d’un pays, soit par les instances qui gèrent les infrastructures de communication, soit encore (et le plus souvent) par les services informatiques des entreprises, des universités, des écoles etc… La nécessité d’utiliser des serveurs permettant de surfer anonymement sur internet (ou de débloquer des sites) se fait donc de plus en plus grande.
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