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Le cuir Marocain vitrine de l’artisanat au Maroc

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  • 23 août 2011

L’artisanat Marocain, l’un des meilleurs et le plus innovant du monde constitue la clé de voute de l’économie Marocaine. Si l’artisanat marocain est aussi populaire dans le monde c’est non seulement dû à une main d’œuvre qualifiée, mais également à la bonne santé du secteur du cuir qui est la matière première la plus utilisée. Les produits qui en découlent sont nombreux, diversifiés et à différents stades de transformation ; ils vont de la babouche, aux chaussures, des vêtements en cuir, aux sacs à main. Les babouches en cuir sont surtout prisées par les touristes du fait de leur bonne qualité et s’exportent aussi bien à l’étranger surtout sur le marché européen.

Le secteur du fait de sa bonne santé est un élément détonateur de l’économie marocaine, les chiffres sont éloquents : le secteur compte près de 350 entreprises dont 27 entreprises étrangères, il emploi près de 17000 personnes et contribue donc largement à lutter contre le chômage des jeunes Marocains. Le chiffre d’affaire dégagé environne les 232 millions d’Euros signe de la vitalité et de la qualité du cuir Marocain. Ce cuir s’exporte aussi à l’étranger avec 187 millions d’Euros d’exportation, il est le plus prisé du marché du marché mondial et attire également des investissements étrangers qui se montent à 13 millions d’Euros. Avec une valeur ajoutée de près de 80 millions d’Euros le cuir marocain à lui seul assure une rentabilité aux différents entreprises du secteur ce qui permet une redistribution des revenus, en terme de salaire, impôt, dividende, investissement nouveau.

Ces chiffres qui expriment la bonne santé du secteur sont principalement dus à des atouts et opportunités dont bénéficie le secteur hormis la bonne qualité du cuir, on trouve une main d’œuvre qualifiée qui a su préserver le savoir faire ancestral. Le gouvernement Marocain n’est pas étranger à ses performances avec la signature plusieurs accords de libre échanges notamment avec les Etats Unis, et de l’établissement d’un fond Hassan II à l’investissement au profit des différentes branches du secteur.

Les stratégies mises en place pour conserver cette évolution du secteur sont nombreuses. On assiste à une optimisation de l’offre brute du cuir (Elevage, abattage, collecte…), à la modernisation des tanneries, à un repositionnement de l’industrie du cuir, à un renforcement de la stratégie commerciale et enfin à une amélioration de la compétitivité grâce à une formation en ressource humaine.

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